La « croisière » Pelagos du Costa Concordia

Sans revenir sur le dramatique naufrage de ce navire de croisière qui avait fait 32 morts le 13 janvier  2012, à l’heure du renflouement  certaines questions se posent quant aux risques encourus.

 

Si nous ne pouvons qu’être admiratifs devant l’opération de redressement d’un tel « monstre » des mers et maintenant de son renflouement, le dernier parcours du Costa Concordia d’une distance de 280 kms entre l’ile du Giglio et Gênes, lieu du démantèlement , au cœur du sanctuaire Pelagos est  source d’inquiétudes pour tous les défenseurs de la Méditerranée.

 

A quelques jours d’intervalles, l’expérimentation particulièrement risquée de détruire 600 tonnes d’armes chimiques à bord du « MV Cape Ray » bateau de 36 ans d’âge, transformé en usine chimique flottante, suivie par l’expérimentation de faire naviguer le Costa Concordia, qui , de bateau n’en a plus que le nom, à de quoi alerter et inquiéter les populations riveraines de la Méditerranée.

 

Entre les projets de plates-formes pétrolières, le corridor Suez/Gibraltar  qui génère plusieurs milliers de navires par jour, la pression urbanistique et touristique, la Méditerranée est une des mers les plus exposées aux risques de pollution, (La pollution de la Méditerranée : état et perspectives à l’horizon 2030) et toute nouvelle agression liée à une pollution industrielle peut signer l’arrêt de mort de cette mer semi-fermée.

 

A l’occasion du dernier voyage du Costa Concordia, Objectif Transition tient à rappeler son engagement,  sa vigilance et sa mobilisation aux côtés d’autres associations pour mener les combats nécessaires et utiles à la sauvegarde de la Méditerranée.

crédit photo: ARPA Toscana